[Refrain] :
Si t’as pas de caisse, pas de numéro de tasse, c’est la hass
t’y connais rien, t’es condamné à rester dans la tess en hass
à voir les mecs du même âge piloter le Carrera-S
En manque de bizz, de chattes, de bisoux, de caresses
T’es plus comme avant, ta fouve t’a rendu ouf
Tu sniffes, vends de la chnouf, les frères muses te chouffent
Que des problèmes, tu crois qu’on t’a fait des s’hours
L’hasole, c’est la hass, de plus en plus de nahass (poisse) , plus le temps de na3ass (dormir), putain de nahass …
C’est la lére-ga pour tout le monde, lève ton voile come tout le monde,
T’es né à poil et tu dois te démerder pour t’acheter les sapes, y’a des thunes tant qu’il y a des réserves d’or et des armes frère,
Tu fumes trop de shit dans l’amertume, ça donne envie de rien faire si ce n’est tirer profit des commerces de l’enfer ,
S’en sortir c’est dur et long à faire, y a toujours moyen de monter une affaire frère,
Si tu l’aides pas , la misère le restera, qui veux être, le sera, si ta daronne part comment elle le saura,
Faut bouger maintenant car le temps n’attend pas ce que tu vaux,
plus tu prends de l’âge plus t’endommages ton cerveau,
submergé par le bedo, les anciens que tu suis sont perchés, attitude de moutons, donc réactions de bergers,
autant de fautes que dans une lettre du placard, si tu te corriges pas tu vieilliras comme un ringard, tu feras rire que le tier-quar, en passant pour un gogol, la rage te feras que pleurer de l’alcool,
c’est EDF qui m’a présenté la hass dans le noir, comme les ongles des orteils, on a même fait pitié aux cafards,
Hagra, comme l’argent de la rue, critique au point de se saper à l’armée du salut, c’est la ha-ha-ha-hass ,
[Refrain]
C’est vrai qu’on écrit mieux quand c’est la hass,
bousille les mecs de tess, comme Mani par la fesse, comme Tony par la CC,
on espère avoir ce problème, jusqu’à ne plus savoir comment faire son fric ,pour ceux qui se serrent la ceinture et font les princes en Afrique,
On se serre la bite car on n’est jamais mieux servis que par sa main,
On vend nos armes quitte à se faire fumer avec,
Dans la merde jusqu’à ne plus avoir pied, sans billets de banque, ni aucun objet de valeur,
piéton jusqu’aux pieds plats, ça le-par, frustré par le ghetto,
la réalité concrète, les rêves des gros mythos,
les poches trouées comme la peau,
pour une banane tellement la hass tu fais n’importe quoi tu bosses comme un âne,
t’as jamais taffé donc pas de numéro de secu,
cherches ton stick, ya plus de feuilles ? roule avec ton PQ,
cotise pour une barquette, tu deviens une pince,
tellement mince tu peux extirper tes poignets des pinces,
rien que tu ramasses des crasseuses assorties à ton aspect,
même les ilotiers et les petits te manquent de respect,
tu grattes ta place au garde à-v pour exister quelque part,
c’est la hass dans le sandwitch, une gueule qui pue le clochard !
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