(Casey)
J'ai vidé mon casier, j'ai tiré les rideaux
Et quitté les locaux, sans même les regarder.
Je ne compte pas m'attarder, je remplis des bocaux
Engloutis un verre d'eau, le ventre rassasié.
Je sors de mon ghetto, direction le métro,
Vérifie sur le quai, la flamme de mon briquet.
J'irai à leur banquet, une bouteille et un bouquet
De roses, me payer mes paquets d'heure sans pause.
Plus le jardin, les lardons, le parfum, le Cardin,
Le Cartier, le Vuitton, mon labeur de larbin,
La villa bien gardée, les tableaux, les tapis,
Les photos placardées, les motos, les ordis,
Le satin, les rubis, le Bourbon, le Bordeaux,
Le Château-Chinon, les chevaux et le bateau.
Je suis courbée, j'ai subi, leurs égos, leur jargon,
Mon dégoût est à bout, je vais tout réduire en charbon.
On m'a trompé, trahi, mitraillé, troué,
Trop pris pour un chien. Viré comme un rien, produit avarié,
Sérieux salarié se salissant les mains
Harcelé par l'huissier, désormais sans les siens
Et sans lendemain.
Et je leur crève le gosier, juste avant l'explosion.
Je souris au brasier, et rentre à la maison.
Vengeance, pure vengeance.
Vengeance, pure vengeance.
(B.James)
On avait un taf à faire, il fallait qu'on trouve à faire.
J'suis allé voir deux trois frères, qui ont toujours une bonne affaire.
Y'avait une petite allemande à vendre, taro défiant toute concurrence,
Transmission intégrale, 265 CV de puissance.
C'est pas un ? mais pour ce qu'on en fera, ça suffira
A rallier les vingt bornes qui nous séparent de Ri-Pas.
Frère j'prends l'véhicule, j'le dépose dans l'box à Nounours
RDV avec mes deux autres potos pour aller voir la source.
On s'pose dans le ?, les nouvelles sont pas mauvaises
? attend dans l'coffre, pas d'employés ce jour-là, impeccable.
On filoche un peu, histoire de voir de nos propres yeux
Première fois qu'j'bosse avec ce raclo, son tuyau a l'air sérieux.
On décide d'y aller, tel jour à telle heure. J'suis pressé,
Deux mois qu'j'suis sorti, j'ai pas d'sous, j'suis stressé.
Voici le jour J, mon poto s'gare devant,
Dans ma poitrine l'adrénaline fait cogner mon palpitant.
Et enfin j'rentre dedans, mon pote me succède
On a c'qu'il faut dans la main pour s'faire comprendre sans faire de dessin.
J'me fais conduire au coffre, que je vide en un rien de temps
On a tout pris, argent, objets de valeur, on fout l'camp.
Zone rouge sur le périph, on arrive à bon port,
On confie l'auto à un raclo, pour qu'il la brûle, fin du boulot.
Finish. Trois semaines sont passées, on s'est tous fait péter,
Les schmit ont retrouvé notre ADN dans la voiture qui était censée être brulée.
Merde inutile de chercher la donneuse,
L'autre a gardé l'auto pour faire le beau devant des michetonneuses.
Putain case départ, retour au chtar pour quelques années,
Mais à la sortie le bâtard qui a merdé, devra s'expliquer.
Vengeance, pure vengeance
Vengeance, pure vengeance
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